Une SGI® Indigo 1

Les photos ont été prises par Pierre Letouzey, maintenant propriétaire en troisième main.

Cette page est dédiée à tous les sceptiques qui ne croient pas à une vie après la mort. Cette station, qu'un généreux collègue (Christian Choffrut) m'avait transmise, a été utilisée comme «terminal» d'appoint pendant plusieurs années; malheureusement faute de posséder à ce moment suffisamment de temps pour m'en occuper sérieusement. Mon caractère conservateur me poussait à lui faire une place à chaque déménagement subi. Alors que par curiosité j'avais tenté de l'allumer après plusieurs années d'inactivité complète, voilà qu'elle refuse d'avancer plus loin qu'un énervant message (comme les ordinateurs savent les faire) indiquant que la machine ne peut être démarrée faute d'avoir une sauvegarde d'horloge en bon état (ciel que les ingénieurs sont imaginatifs). Bref, après quelques recherches sur Internet, j'avais alors renoncé à changer cette pile (je crois que le composant était un peu cher et surtout un peu rare à ce moment). Mais la station restait près de moi... Et voici qu'un nouveau collègue (Pierre Letouzey) du Laboratoire voisin mais néanmoins ami du mien vient à apprendre qu'une Indigo traîne. Sa très communiquante fougue nous poussa alors tous les deux à tenter l'expérience consistant: pour lui à trouver le composant (dans un grand magasin spécialisé dans les piles sur la place de Paris) et pour moi à jouer du fer (à friser?). Et, Oh! Magie! L'opération réussît à notre grand contentement.

L'Indigo montée Le logo SGI
L'ensemble: écran, UC, clavier, souris. Le logo SGI®, mais qu'y voyez-vous ?

La souris
«El ratòn» d'origine et à boule évidemment! J'aime bien les deux cavités creusées sur les deux extrémités des boutons 1 et 3; ça me fait penser à la promesse de confort gagné par les conducteurs de voitures avec leur housse de perles sur le siège...

Le ventre Le dos
Cette unité centrale est d'un aspect très agréable, un peu «jouet chic» mais pas jusqu'à l'extrême (B&O) puisque de plastique.

Sous les jupes Encore plus dessous
Waouh! C'est le meilleur! On se déshabille... Humm... En haut à droite le nombril ventilé, en dessous les logements type disque, et à gauche, derrière la porte verte (behind the green door), le bus d'extension avec ses accessoires.

Un Disco Duro?
Le disque système d'origine (Does your sister got a bottom slot ?).

Your mother aboard ? Your mother aboard ? Your mother aboard ? Your mother aboard ?
La carte mère complètement à poil (Is your mother aboard ?)! Dans les deux dernières photos, y'a carrément plus le CPU et son dissipateur de chaleur! Mais, on aperçoit alors la «pile» de l'horloge (le composant rond avec une étiquette rose), un TL-5186 de 3,6V.

En action! En action!
Après le strip-tease, un peu d'action! On peut même voir ma tête d'abruti (l'informatique c'est quand même super-méga-cool)! En plus c'est un MIPS R4000 qui tourne à 100Mhz, vraiment de la folie. Et une RAM de 32Mo (t'es louf, j'y crois pas!). Notez la couleur (et oui! avant les écrans plats, il y avait une informatique noire et blanc comme au bon vieux temps de Charlie Chaplin, mais là grand luxe...).