Il m'arrive de lire parfois des choses horripilantes, lesquelles peuvent être même contre-productives. Bien entendu les humeurs exposées ici sont négatives.
Firefox sur mesure
Chacun utilise le Web à sa manière, donc pourquoi votre navigateur devrait-il
être exactement comme celui de Monsieur tout-le-monde ? Que votre centre
d'intérêt soit le chat sur Internet, la cuisine ou le développement, Firefox
dispose de plus de 6 000 modules complémentaires pour vous aider à le
personnaliser et l'adapter à vos besoins. Ainsi que des milliers
de Personas pour changer instantanément son aspect.
Pourquoi le fait d'utiliser le Web à ma manière
  nécessiterait-il la personnalisation de mon navigateur ? En quoi la
  personnalisation m'aide t-elle vraiment ? Si je transpose cet argument à ma
  voiture, on tombe rapidement dans le ridicule du pendentif chien qui remue
  la tête ou de l'autocollant PSG sur la lunette arrière... Certes il existe
  aussi des kits turbo ou des échappements libres, mais pour aller chercher
  mon pain ou partir en vacances ?
 Dans le fond, est-ce si
  différent ? De quel module ai-je vraiment besoin ? Bien sûr si on se place
  dans le cas particulier du développeur Web certains plugins peuvent être
  utiles, bien évidemment. Mais pour l'utilisateur lambda ? Même
  Internetophile ?
Personnellement je n'ai nul besoin de toutes ces
  options disponibles à chaque instant et qui chargent ma vue
  inutilement.
On me retorquera que nombre de plugins sont utiles (copier facilement un lien
  d'une page dans une entrée de blog ou je ne sais quoi)! Pourquoi mon
  navigateur devrait-il savoir tout faire ? 
  Je lui demande seulement de me permettre de naviguer correctement,
  d'interpréter le   code HTML correctement en compagnie des CSS, etc. Pour le
  reste, utilisons 
  des applications adaptées! Le tweeteriste fou n'utilise que des
  applications dédiées, elles sont bien plus efficaces.
Quant au changement de personnalité... Ou bien elle est bien pensée et il
  n'y a nul besoin de la modifier, ou bien elle est indéfinie/mal définie et
  il est fort peu probable que je sache en faire une correcte ou en choisir
  une correcte.
En quoi avoir le même navigateur que Monsieur tout-le-monde est-il
  problématique ? Il n'y a pour moi aucun problème! Je ne place pas mon ego
  dans mon navigateur, pas plus que dans ma bicyclette ou ma voiture. Je
  tiens à signaler que c'est un argument marketing typique qui va a-priori à
  l'encontre des principes dont les militants du logiciel libre se prévalent;
  je m'étonne que cette contradiction ne leur saute pas aux yeux.
Pour
    les entreprises utilisatrices, l'implication croissante des éditeurs peut
    être perçue comme un élément positif puisqu'elle apporte des garanties en
    termes de pérennité et d'adéquation à leurs besoins.
 C'est en
    conclusion d'un texte indiquant que 75% des contributeurs de Linux sont
    rémunérés.
Alors, la sureté du logiciel ne serait pas liée à sa nature «libre» ? Bien entendu, on m'expliquera que le fait que des éditeurs y contribuent largement n'est pas incompatible avec la liberté du logiciel... Tiens donc... Je dois avoir une mauvaise mémoire, car on m'a longtemps expliqué le contraire, que la garantie de la sureté/pérennité c'est justement que n'importe qui puisse y contribuer. N'importe qui mais surtout les éditeurs ? Humm, y'a un truc qui ne va pas.
L'objet de l'évaluation est votre interaction avec la communauté, plus que
  la qualité intrinsèque de la contribution
et plus loin...
du plus facile au plus dur... (1) contribution à la documentation, (2)
  contribution au code. (NB) le niveau choisi n'a pas d'impact sur la note.
Ainsi donc, l'important c'est d'agir peut importe l'objet lui-même ?
  Moi il me semble que l'important pourrait être de contribuer intelligemment,
  non ? Certes c'est une vraie difficulté, et pour le tenter
  régulièrement je sais que l'échec est souvent au rendez-vous. Mais, tout de
  même, cela n'est pas une raison pour renier le but de tout enseignement dès
  le départ! Si l'on désire sérieusement augmenter la qualité du logiciel
  libre (et l'on ne m'a pas encore convaincu à ce jour de sa plus grande
  qualité, qui reste largement un axiome simplement posé par ses défenseurs),
  il faudrait peut être mettre du sens dans sa contribution...
Si je suis prêt à croire qu'une certaine naïveté a emporté l'auteur pour la
  première partie, la seconde m'inquiète et m'enlève tout doute à ce
  propos. Il est maintenant certain que peu importe la contribution,
  l'intérêt principal est de contribuer... Le schmilblick avance à grands pas.
Pour peu que vous connaissiez quelqu'un ayant une petite renommée, tentez
  l'expérience de trouver sa page sur l'encyclopédie en ligne. La surprise
  passée, car on en apprend de belles sur les personnages, ou plutôt sur les
  rédacteurs qui ne sont pas en reste en ce qui concerne la brosse à reluire et
  la révision de l'histoire, on reste interloqué. Le pire est qu'ils avancent
  masqués, car 
  franchement qui continue à croire sérieusement que les pseudos sont une
  garantie de sérieux et d'indépendance ?
Un bon exercice est de
  «remonter» la piste en prenant le premier contributeur, retrouver sa page,
  consulter ses autres contributions, et le masque tombe presque à coup
  sûr. Bien entendu vous n'aurez probablement pas le nom de l'individu
  courageux (qui se révèlerait bien penaud si publiquement il devait avouer
  avoir écrit de pareilles bêtises), mais son curriculum apparaîtra assez
  facilement. Ainsi le bon petit écolier prendra bien soin d'écrire une
  page à l'apologie de son maître, le fan transi usera ses forces à lisser et
  rehausser l'honneur de l'objet de son attachement...
  Une consultation de la «liste des informaticiens et précurseurs de
  l'informatique» (mais on doit pouvoir trouver des tas d'autres disciplines
  et des tas d'autres coteries du même genre) vous montrera quel est le degré
  d'honnêteté des individus agissants sous le sceau du secret. En même temps,
  je me demande parfois si leur inculture n'est pas non plus à la hauteur de
  leur stupidité. Remarquez que se trouver aux côtés d'Alan M. Turing doit
  faire du bien... Pour ne fâcher personne, prennez simplement l'exemple de
  Larry Wall, le fier inventeur du langage Perl qui fricote tranquillement
  avec Claude Shannon, John von Neumann et Alan Turing. Un classement à la
  hauteur d'un tout petit magazine people. Comme tout classement...